Ne sont
en présence que les corps traversés par la poésie de
Koltès. Spectateurs collés aux acteurs. Une seule lumière
après le vrai crépuscule. Deux hommes tendus vers nul autre
que leur désir de l'autre. Deux slammeurs aux coeurs meurtris par la
solitude s'affrontant pour rien, juste pour jouer, juste pour dire, juste
pour jouir.